La première grande traversée, celle inscrite dans notre conscience collective est celle du peuple Juif traversant la Mer rouge. Depuis cette traversée biblique, bien d’autres se sont succédées

Combien de marins, combien de capitaines….. dans cette abbaye sont venus se recueillir avant de partir.

On traverse les mers, les fleuves, les continents, on traverse les pays, les villes, l’espace, la lumière, on entreprend certaine traversée vers des îles sacrées dont le nom se prononce voix basse pour ne pas raviver d’improbables malédictions….

La traversée n’est-elle pas cet espace qui sépare la réalité de l’utopie, le réel de la fiction, où l’on a un pied dans chaque vie, celle d’avant et celle d’après.

Mais est-il besoin de traversées transocéaniques, intercontinentales ? il y a des odyssées aussi périlleuses, aussi échevelées, à la portée de chacun. Modestement on peut traverser la rue, son jardin, jardin secret de ses désirs, de ses peurs, de ses espoirs car avant tout on traverse la vie.

C’est à toutes ces traversées que nous convient François Reau, Anne Laval, Véronique de Guitarre, Laurence Dugas Fermont, Maryline Pomian.

Marie Annick Lorillon

Présidente de l’association Et…Rance